J'entends que Louis XIV est évoqué dans les essais pédagogiques
sur le 'genre' donnés aux petits français: on explique que garçonnet, il était
garni de fanfreluches et habillé comme une
fille. Ceci est sensé expliquer à notre
jeunesse que c'est la raison pour laquelle il ne faut pas être homophobe.
Bien. Ne vous en faites pas, ils auront le temps, adultes, de savoir
que Jules César était à peu près bisexuel. Qu'Auguste se fit prendre par
Marc-Antoine, raison pour laquelle il le détesta à vie par la suite, même s'il
conclut des triumvirats avec lui par intérêt et soif de pouvoir. Que Sappho,
poétesse grecque antique de l'île de Lesbos, écrivit de merveilleuses strophes
sur l'amour. Ils liront Platon. Ils découvriront qu'Aimer à l'italienne n'est
rien de nouveau dans l'histoire. Ils apprendront également que tout excès est
nuisible, que toute liberté comporte responsabilité, et que le pendant des
droits sont les devoirs.
Sur "papa porte une robe" (manuel
fumeux émis par la désintruction française); la mode vestimentaire ne prouve rien
en effet, et de nombreux papas actuels portent un burnous en France. Je me
demande ce qu'en pense Caroline Fourest.
Afin de ne pas mettre la charrue avant les boeufs, il serait salutaire que notre progéniture apprenne d'abord à lire, à écrire et à compter. A l'âge idoine, leur expliquer que les enfants ne naissent pas dans les roses et répondre à leurs questions. Vouloir leur apprendre à penser est totalitaire. Dans nos pays, les lois sont là qui protègent les homos depuis 30 ans, réjouissons-en-nous; si délits ou coups sont constatés, la loi doit être appliquée. Le reste est de la propagande lacrymogène et contre-productive. L'égalité des sexes et des humains, c'est d'enseigner à nos enfants les mêmes choses- et si possible pas des idioties ou des contre-vérités.
Si je reparle de Louis XIV, c'est parce que c'est bien le dernier exemple qu'on puisse donner d'homme efféminé ou ambigu. Je comprends dès lors a fortiori l'entreprise de désinformation sur cet homme, lorsque Marion Sigaut nous apprend que l'on n'enseigne plus aux écoliers l'histoire de France depuis Henri II jusqu'à la révolution française (no comment). Il s'avère que je me suis toujours beaucoup intéressée à celui qui parcourut à la tête du pouvoir une moitié du 17ème siècle jusqu'au début du 18ème; peut-être à cause de cet exploit; peu d'hommes ou de femmes se maintiennent longtemps au pouvoir; pour le meilleur et pour le pire forcément.
J'aime beaucoup ce 17ème siècle, - même s'il fut le théâtre de terribles guerres et parjures - à cause de sa fécondité artistique; aussi parce que la voix des femmes y est assez claire; on les entend, dans la littérature et l'histoire de cette période. Des femmes de pouvoir, des religieuses, des guerrières, des penseuses, lettreuses, précieuses ridicules ou brillantes, elles s'expriment, de Sévigné à Scudéry en passant par Ninon de Lenclos, Armande Béjart, la Palatine, etc.. De nombreuses correspondances et écrits témoignent de cette liberté dont ont pu jouir, dans une certaine mesure, les femmes- des classes plutôt aisées; l'argent semble rester une variante intangible dans le droit à ouvrir sa gueule ou pas, à faire ce que l'on a envie ou pas.
J'ajoute que la propagande joue sur des siècles: pourquoi les femmes de ce siècle nous semblent mieux connues et plus médiatiques que les lettrées du Moyen-âge; c'est peut-être parce que l'on veut absolument nous faire croire que le Moyen-âge était une période épouvantable, sombre, noire, ou les prétendues Lumières n'étaient point encore surgies pour éduquer le bas peuple et le préparer à la révolution industrielle et financière. On y entend et lit pourtant de nombreuses femmes, poétesses, mystiques ou inspirées, créatives et guérisseuses.
Afin de ne pas mettre la charrue avant les boeufs, il serait salutaire que notre progéniture apprenne d'abord à lire, à écrire et à compter. A l'âge idoine, leur expliquer que les enfants ne naissent pas dans les roses et répondre à leurs questions. Vouloir leur apprendre à penser est totalitaire. Dans nos pays, les lois sont là qui protègent les homos depuis 30 ans, réjouissons-en-nous; si délits ou coups sont constatés, la loi doit être appliquée. Le reste est de la propagande lacrymogène et contre-productive. L'égalité des sexes et des humains, c'est d'enseigner à nos enfants les mêmes choses- et si possible pas des idioties ou des contre-vérités.
Si je reparle de Louis XIV, c'est parce que c'est bien le dernier exemple qu'on puisse donner d'homme efféminé ou ambigu. Je comprends dès lors a fortiori l'entreprise de désinformation sur cet homme, lorsque Marion Sigaut nous apprend que l'on n'enseigne plus aux écoliers l'histoire de France depuis Henri II jusqu'à la révolution française (no comment). Il s'avère que je me suis toujours beaucoup intéressée à celui qui parcourut à la tête du pouvoir une moitié du 17ème siècle jusqu'au début du 18ème; peut-être à cause de cet exploit; peu d'hommes ou de femmes se maintiennent longtemps au pouvoir; pour le meilleur et pour le pire forcément.
J'aime beaucoup ce 17ème siècle, - même s'il fut le théâtre de terribles guerres et parjures - à cause de sa fécondité artistique; aussi parce que la voix des femmes y est assez claire; on les entend, dans la littérature et l'histoire de cette période. Des femmes de pouvoir, des religieuses, des guerrières, des penseuses, lettreuses, précieuses ridicules ou brillantes, elles s'expriment, de Sévigné à Scudéry en passant par Ninon de Lenclos, Armande Béjart, la Palatine, etc.. De nombreuses correspondances et écrits témoignent de cette liberté dont ont pu jouir, dans une certaine mesure, les femmes- des classes plutôt aisées; l'argent semble rester une variante intangible dans le droit à ouvrir sa gueule ou pas, à faire ce que l'on a envie ou pas.
J'ajoute que la propagande joue sur des siècles: pourquoi les femmes de ce siècle nous semblent mieux connues et plus médiatiques que les lettrées du Moyen-âge; c'est peut-être parce que l'on veut absolument nous faire croire que le Moyen-âge était une période épouvantable, sombre, noire, ou les prétendues Lumières n'étaient point encore surgies pour éduquer le bas peuple et le préparer à la révolution industrielle et financière. On y entend et lit pourtant de nombreuses femmes, poétesses, mystiques ou inspirées, créatives et guérisseuses.
Si je parle de Louis XIV, c'est parce que de
présenter ce monarque comme un efféminé est tout simplement de la manipulation
et de la malhonnêteté intellectuelle. De la non-histoire caractérisée. Si ce
monarque fut vêtu en fille, enfançon, comme il nous arrive de jouer dans notre
enfance où les boucles sont blondes chez les deux sexes, il n'en fut pas moins
aguerri dès 7 ans à l'astreinte de l'exercice militaire, de la cavalcade, de la
chasse, de l'apprentissage de la guerre. Astreint à l'apprentissage de
l'histoire, des lettres, des calculs, de la philosophie des antiques. A parler
des langues. Plus tard Mazarin le drilla à l'art de la diplomatie. Ce fut
douloureux même: Louis dut renoncer à une jeune femme qu'il aimait pour en
épouser une autre, qu'il n'aimait pas. Apprentissage de la Realpolitik. Un
homme marié contre son gré, à méditer.
Louis XIV est l'archétype, pour le pire, du patriarche tant honni, qui révoque l'Edit de Nantes, qui fait souffrir ses maîtresses et son épouse, qui déclare des guerres- et pour le meilleur, d'un homme plutôt couillu, aimant les femmes à la passion, la chasse, le grand air, le corps à corps. Bon mangeur, danseur et poète, bon musicien. Fécond! Des quantités d'enfants. Pas une chochotte.
Louis XIV est l'archétype, pour le pire, du patriarche tant honni, qui révoque l'Edit de Nantes, qui fait souffrir ses maîtresses et son épouse, qui déclare des guerres- et pour le meilleur, d'un homme plutôt couillu, aimant les femmes à la passion, la chasse, le grand air, le corps à corps. Bon mangeur, danseur et poète, bon musicien. Fécond! Des quantités d'enfants. Pas une chochotte.
Philippe d'Orléans (1640-1701) |
J'en viens au vif de mon sujet; j'apprends
ces dernières années que devient de plus en plus précis un sordide trafic d'enfants, dans
de hautes sphères que le commun des mortels ne peut cerner mais dont il
pressent leur terrifiants vice et impunité. Louis XIV fut confronté à l'affaire
des poisons; cette affaire ainsi nommée recouvrait entre terribles crimes, un
immonde trafic d'enfants, utilisés dans des rituels sataniques et détraqués,
violés, tués, anniquilés.
Lorsqu'il fut informé pleinement de ces trafics, le monarque fut horrifié. Ce fut très douloureux pour lui d'ordonner les poursuites qui s'imposaient dans cette affaire, car sa propre maîtresse était de ce réseau malsain- pour user de potions, non pas létales, à sa décharge, mais qu'elle lui administrait en douce et destinées à conserver l'amour et le désir du roi pour elle: bave de crapaud, rognures d'ongles d'abbés prépubères, et autres appétissants ingrédients.
Lorsqu'il fut informé pleinement de ces trafics, le monarque fut horrifié. Ce fut très douloureux pour lui d'ordonner les poursuites qui s'imposaient dans cette affaire, car sa propre maîtresse était de ce réseau malsain- pour user de potions, non pas létales, à sa décharge, mais qu'elle lui administrait en douce et destinées à conserver l'amour et le désir du roi pour elle: bave de crapaud, rognures d'ongles d'abbés prépubères, et autres appétissants ingrédients.
Mais Louis XIV frappa
du poing sur la table et trancha, en ordonnant que soit sinon punie, du moins
écartée du pouvoir et empêchée de nuire cette jet-set immorale et débauchée qui
cessa de sévir.
Sabine Haxhimeri
Sabine Haxhimeri